Mercredi 14 novembre de 14H00 à 18H00 5 ateliers en parallèle De type formation continue
Education thérapeutique en oncologie
L'éducation thérapeutique en oncologie est un levier fondamental dans l'aménagement du parcours du patient et on assiste à un essor des programmes d'éducation thérapeutique dans les services de soins, les réseaux et les associations de patients qui sont aussi des promoteurs et opérateurs dans ce champ. Cet atelier a pour objectifs de sensibiliser les publics au cadre d'exercice de l'éducation thérapeutique en oncologie (acteurs, missions), à ses enjeux en termes de démocratie en santé. L'atelier présentera une diversité de programmes en fonction des grandes étapes de la maladie et de ses soins y compris dans l'après cancer. Il invitera les participants à faire des propositions créatives en matière d'éducation thérapeutique en oncologie en posant "la maladie comme une occasion d'apprentissage" et l'éducation thérapeutique comme un levier pour mobiliser le potentiel de développement postraumatique et ce dès la consultation d'annonce.
Douleur et fatigue chronique en oncologie : qu'attendre du psy ?
La fatigue et la douleur sont deux symptômes fréquents dans le cancer. A la chronicité de la maladie peut se rajouter la chronicité de ces symptômes. Savoir les dépister précocement et les atténuer par des approches pharmacologiques et psychothérapeutiques peut permettre d’améliorer grandement la qualité de vie des patients.Cet atelier, en s’appuyant sur les recommandations nationales et internationales et sur l’expérience des intervenants, tendra à apporter des réponses pragmatiques pour améliorer la prise en charge de ces deux symptômes.
Recherche : évaluer les interventions non médicamenteuses en oncologie
Le développement croissant d'interventions non médicamenteuses (INM) en oncologie s’accompagne de nombreuses interrogations sur leur validité et leur efficacité. Leur évaluation pose des questions méthodologiques complexes. On retrouve de plus derrière ce terme INM, des interventions humaines aussi diverses que des méthodes psychothérapeutiques, des pratiques psycho-corporelles, des actions d’accompagnement, des techniques physiques, des pratiques issues de médecines traditionnelles, des solutions numériques… Cet atelier permettra aux participants de comprendre le développement des INM dans les soins de support en oncologie et leur spécificité en matière d'évaluation (e.g., recherche interventionnelle, recherche en implémentation…). Il pourra également aider à mieux construire les réponses à des appels à projet de recherche dans le domaine. Avec l’appui de deux exemples, les participants pourront améliorer de façon interactive leur compréhension des principaux enjeux méthodologiques.
Soignants : nouvelles ressources pour améliorer la qualité de vie en oncologie
Cet atelier, destiné aux soignants, verra plusieurs orateurs développer de nouvelles ressources pour améliorer la qualité de vie en oncologie. Durant la première partie de cet atelier nous aborderons un sujet incontournable aujourd’hui, L’ACT (Acceptance and Committment Therapy): la thérapie d’acceptation et d’engagement en oncologie. Puis dans un second temps, la thématique de l’hypnose sera à l’honneur : « L’hypnose comme ressource pour soi ». Plus précisément, le travail en cancérologie peut mettre à mal le soignant. Les études montrent que l’auto-hypnose permet une meilleure gestion du stress. Aussi, lors de cet atelier nous développerons l’idée qu’elle peut être une ressource pour le soignant afin d’améliorer sa qualité de vie au travail, de prendre soin de soi pour mieux prendre soin de l’autre.
Accompagnement de la chronicité : approche psychanalytique
Qualifiant « la maladie d’évolution lente et sans tendance à la guérison », le terme médical «chronique» est de plus en plus utilisé en oncologie. Grâce aux interventions des cliniciens invités, notre atelier interrogera la consistance subjective de ce qualificatif dans la clinique des psychologues et psychothérapeutes orientés par la psychanalyse auprès de patient(e)s atteint(e)s de cancers, et tentera de dégager des modalités d'articulation entre maladie, temporalité et réponses / aménagements psychiques du sujet. Nous questionnerons aussi la dimension lénifiante et stratégique de ce qualificatif quand il est mis en tension avec le réel rencontré par ces patient(e)s durant des parcours de soin où domine l’incertitude, notamment en termes de temporalité, et au vu de la relativité de la notion « d’évolution lente ». Nous nous poserons la question d'autres conceptualisations possibles.
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